Depuis plus de 40 ans, Arianespace accompagne ses clients commerciaux et institutionnels en offrant une gamme de lanceurs
adaptés à tous types de missions spatiales : télécommunications, navigation, observation de la Terre, sciences, démonstrations technologiques.
Arianespace propose des solutions de lancement sur-mesure pour répondre aux besoins spécifiques de chaque mission, qu’il s’agisse de placer des satellites :
En orbite basse (LEO) pour l'observation de la Terre,
En orbite moyenne (MEO) pour la navigation,
En orbite géostationnaire (GEO) pour les télécommunications,
Ou encore sur des trajectoires de libération pour les missions scientifiques et d’exploration.
Nos solutions sont conçues pour maximiser la performance et la précision tout en minimisant les coûts et l’impact environnemental. Nous garantissons à l’Europe un accès souverain à l’espace avec des solutions adaptées pour toutes les orbites.
OneWeb vise à offrir une connectivité Internet globale grâce à une constellation de satellites en orbite terrestre basse (LEO). En trois ans, Arianespace a réalisé 13 lancements pour OneWeb, mettant ainsi en orbite 428 satellites et assurant un déploiement en orbite à un rythme soutenu à raison de 34 à 36 satellites par lancement. Le déploiement complexe de ces satellites s’est effectué grâce au Smart Dispenser, dispenseur intelligent développé et fabriqué par Arianespace ainsi que la pré-intégration des satellites sur les parties du dispenseur dans l’usine de production.
Ariane 6, le lanceur lourd de nouvelle génération, a la capacité de déployer des satellites sur en orbite basse avec une large capacité d’emport allant jusqu’à 80 satellites.
Les missions de télécommunications sont essentielles pour fournir une connectivité fiable et de qualité partout dans le monde. Placer un satellite en orbite géostationnaire permet de couvrir une vaste zone de notre planète.
La mission VA261 d’Arianespace a mis en orbite le satellite allemand Heinrich Hertz et le satellite de communication français Syracuse 4B en un lancement double vers l’orbite de transfert géostationnaire (GTO). La mission VA261 a représenté un défi majeur pour Arianespace, mettant en avant son expertise et sa capacité à surmonter des obstacles significatifs tels que la disponibilité des satellites et les éventuels reports. La gestion rigoureuse des plannings et la mobilisation efficace des équipes ont été cruciales pour assurer le succès du lancement. Chaque étape du processus, de l’assemblage des satellites à leur intégration sur le lanceur Ariane 5, en passant par des tests approfondis pour garantir la fiabilité des systèmes, a été exécutée avec une grande précision.
Le télescope spatial James Webb (JWST) représente une collaboration internationale majeure entre la NASA, l’ESA et l’ASC, avec un investissement de 10 milliards de dollars et plus de 20 ans de développement. Successeur du télescope Hubble, il offre des capacités d’observation optimisées, établissant de nouveaux standards dans l’exploration spatiale : résolution spatiale améliorée, large couverture spectrale, et des technologies de détection avancées. Le lancement de ce projet, confié à Arianespace, a eu lieu lors de la mission VA256 grâce au lanceur Ariane 5, qui a placé le JWST sur une orbite de transfert vers le point de Lagrange 2, à 1,5 million de kilomètres de la Terre.
La mission d’une durée de 27 minutes et 11 secondes a marqué le début d’un voyage de 29 jours vers sa destination finale. Pendant ce trajet, le télescope a déployé son bouclier thermique et assemblé son miroir primaire. Une fois en position, le JWST observe l’univers, scrutant galaxies, planètes et nébuleuses, et ouvrant de nouvelles perspectives scientifiques. Cette mission, la 62e de l’ESA et la 28e mission scientifique lancée par Arianespace, démontre l’expertise d’Arianespace dans la réalisation de missions spatiales complexes.
Les missions d’observation de la Terre, telles que le programme Copernicus développé par l’ESA en collaboration avec la Commission Européenne, illustrent l’engagement de l’Europe au service du climat. La mission VV24, par exemple, a mis en orbite le satellite Sentinel-2C à bord du lanceur Vega en orbite héliosynchrone à 775 km d’altitude. Ce satellite, doté de capacités d’imagerie multispectrale haute résolution, est indispensable pour la gestion des ressources naturelles, l’agriculture et la réponse aux catastrophes. Les lanceurs Vega et Vega C, optimisés pour des déploiements multiples en orbite basse, offrent précision et flexibilité, assurant ainsi la fiabilité des opérations de surveillance environnementale et de gestion des urgences.
Arianespace a orchestré la mission VV24 avec une gestion rigoureuse des plannings et une mobilisation efficace de ses équipes. La préparation et l’intégration du satellite Sentinel-2C sur le lanceur Vega, réalisées dans les installations du Centre Spatial Guyanais à Kourou, ont nécessité des ajustements constants pour s’adapter aux conditions climatiques et respecter les fenêtres de lancement. La coordination avec les partenaires, incluant l’ESA et Airbus Defence and Space ont assuré le succès de ce lancement.
La mission VA244 avec Ariane 5 a marqué une étape importante dans le déploiement de la constellation Galileo. Quatre satellites Galileo, conçus par OHB System, ont été placés en orbite terrestre moyenne (MEO) à une altitude de 23 222 km, renforçant ainsi les services de navigation par satellite en Europe. Ces satellites, chacun d’un poids de 715 kg, offrent une extrême précision en matière de localisation, indispensable à des applications civiles et sécuritaires avancées.
La mission a mobilisé les équipes techniques et logistiques d’Arianespace pour garantir une préparation et une intégration des satellites sans faille. Ce lancement, le dernier d’une série de trois pour Galileo utilisant la version ES d’Ariane 5 avec un étage supérieur à propergol stockable, a mis en évidence la synergie entre les différentes entités européennes, notamment l’ESA, la Commission européenne, OHB System et SSTL. Cette collaboration a été déterminante pour le succès de la mission et illustre la capacité de l’Europe à réaliser des projets spatiaux complexes.
Ariane 6, avec ses deux versions (Ariane 62 et Ariane 64), offre une flexibilité et une polyvalence inégalées, capables de répondre à tous types de missions. Grâce à son moteur Vinci réallumable jusqu’à 4 fois et à son unité auxiliaire de propulsion (APU), Ariane 6 est conçue pour des missions complexes telles que le déploiement de constellations sur plusieurs plans orbitaux différents. La modularité du lanceur, associée à l’utilisation de composants communs avec Vega C, en fait une solution de lancement compétitive, assurant un accès indépendant de l’Europe à l’espace tout en réduisant les coûts.